Mise à jour : cet article est obsolète. Depuis, le contenu de ce blog est finalement passé en Creative Commons BY-SA 4.0. Voir ce post : Le contenu du blog passe en Creative Commons CC BY-SA 4.0
Note : les plus anciens / cinéphiles / amateurs de mèmes d’entre vous auront saisi la référence à l’insupportable pub, impossible à sauter en début de chaque DVD, qui expliquait que pirater c’était comme voler une voiture. Un bon moyen de punir les gens qui venaient de légalement acquérir la dernière bouse de Christian Clavier de ne pas l’avoir piratée.
Petite mise au point
Le but n’est pas de revenir sur le tout dernier drama d’une partie du Twitter Tech FR, on en a déjà trop parlé.
En revanche, il y a un point que certains (a minima le principal concerné) semblent ignorer et donc je me dois de le rappeler plus largement.
Copier sans autorisation le contenu d’un site web, ce n’est pas du “plagiat” comme certains ont pu le dire.
C’est de la ✨contrefaçon✨.
Et en France, c’est un délit.
Sauf mention l’autorisant explicitement, peu importe que ce soit le contenu, le code du site (oui oui même le CSS). Et en faire une traduction (au hasard de français vers l’anglais) ne vous absout pas miraculeusement de cette contrainte.
D’ailleurs, les rares traductions d’articles que j’ai pu faire avant l’époque ChatGPT ont toutes été faites avec l’accord écrit de leur auteur.
Partez donc du principe que tout ce que vous trouvez sur le net est par défaut protégé par le droit d’auteur et que vous n’avez pas le droit de le pomper pour le reprendre à votre compte impunément.
Les exceptions peuvent être données individuellement (par écrit, c’est mieux), ou de manière générique, comme je l’ai fait pour mon talk Démystifions le fonctionnement interne de Kubernetes, qui est distribué sous licence Creative Commons CC BY-SA 4.0. Je compte libérer de plus en plus de contenus (passés ou futurs) sous cette licence, mais ça prend un peu de temps.
OK, et alors ?
Je ne suis pas directement concerné par l’incident des derniers jours (difficile à dire, le site est down). Cela dit, ça m’est arrivé par le passé, qu’on reprenne mot pour mot mes contenus sans me créditer comme l’auteur. À chaque fois, c’était anodin et ça s’est réglé à l’amiable avec un petit DM / email gentil.
Mon but quand j’écris le blog, ce n’est pas de faire de l’argent (d’ailleurs, ça m’en coute). Ce n’est pas non plus la fame. C’est de savoir que j’ai aidé des gens.
Et au fil des années, j’en ai aidé un certain nombre et c’est toujours un plaisir indescriptible de recevoir un DM ou un message me disant que mon travail a été utile. En soi, si quelqu’un copie mon travail, c’est la preuve que c’est utile (d’où les résolutions amiables passées).
Cependant, je note que certains en profitent pour monétiser le contenu des autres et ça, je trouve ça injuste et immoral.
En conséquence, je vais clarifier ici (et en footer de chaque article) le fait que, sauf indication contraire, il n’est pas autorisé de copier mon travail, a fortiori sans me citer, a fortiori pour en faire de l’argent.
Note : c’était d’ailleurs déjà écrit noir sur blanc dans les “Mentions légales” de ce site (section Propriété intellectuelle et contrefaçons), présentes depuis 2015 !
Si vous voulez le faire, demandez-moi d’abord. Je suis gentil et raisonnable, et mon but n’est pas de faire de l’argent, je le répète.
Or else, consequences
On ne va pas se mentir, je peux être aussi stupide et buté que je suis habituellement arrangeant.
Si quelqu’un décide, après cet article et la clarification que je vais rajouter en footer, de quand même contrefaire mon site pour en faire de l’argent et sans me citer, je prendrais toutes les mesures que j’estime nécessaire, proportionnellement au préjudice que j’estime subis (= potentiellement vous coller au ✨tribunal✨).
Ça fait réfléchir.