Première fois pour beaucoup de choses
J’en parlais en janvier, mais courant décembre, j’ai décidé de rejoindre l’équipe d’organisation de la conférence Kubernetes Community France.
Note : Vous pouvez voir KCD France comme une mini “Kubecon + CloudNativeCon” francophone.
J’avais initialement prévu d’y aller en tant que speaker (j’avais un talk de retenu), mais Aurélien V. (coucou Aurel) est venu me chercher pour donner un coup de main. J’ai dit “oui”, sans trop savoir dans quoi je m’engageais, 3 mois avant la date.
Maintenant que c’est passé, c’est l’occasion de faire un petit retour sur ce que j’ai fait, comment j’ai vécu tout ça et ce qui s’est passé le jour J.
Mon fief, la mezzanine du centre Pompidou
Le deal à mon arrivée dans l’équipe, c’était que je gère tout ce qui allait avoir lieu sur la mezzanine du Centre Pompidou. Si vous n’y êtes jamais allé, dans l’espace principal du centre, il y a un demi niveau qui surplombe l’espace principal.
Dans cette mezzanine, nous avions prévu d’installer tout un tas de choses pour mettre en avant les différentes communautés tech qui gravitent autour de nos technos et de faire de minis événements dans l’événement.
A noter : j’ai réalisé une partie de ça sur mon temps de travail, en accord avec mon employeur (je l’en remercie). Participer (activement) à des événements de ce type fait aussi partie de mon travail.
Les communautés
Les stars de la mezzanine. Que serait la Cloud Native Computing Foundation sans les gens qui gravitent autour ?
KCD France était d’ailleurs d’abord l’idée des leaders des communautés CNCF Paris et CNCF Lyon. Mais il y a bien entendu bien d’autres communautés et nous avions envie de les mettre à l’honneur.
On pense tout de suite aux différents meetups directement liés à Docker / Kubernetes / CNCF, mais aussi à des associations plus généralistes comme les Ladies of Code, les Duchess, … ou au contraire des plus spécialisées comme SRE France, PlatformAtScale…
J’ai aussi été en contact avec des individus “connus” de la communauté comme Christophe (les Compagnons du DevOps) ou William et Nico d’ElectroMonkeys Podcast. Et d’autres, qui n’ont malheureusement pas pu venir mais qui nous ont aidé d’une façon ou d’une autre.
J’ai été le point de contact de toutes ces associations / individus et j’ai essayé de voir comment on pouvait les mettre à l’honneur le plus possible.
Les tables rondes
Première mission, j’ai organisé 4 tables rondes. Les sujets :
- End-users : leur adoption accélérée des technologies Cloud Native
- Dev/Ops/Devops : Quand s’arrête l’un ? Quand commence l’autre ?
- Comment faciliter les contributions open source et mieux les évangéliser ?
- Une spéciale de fin de journée : le retour d’expérience à chaud sur KCD France par quelques participants !
Il a fallu trouver les sujets/sous sujets, puis des gens intéressants et avec des profils différents pour avoir des discussions riches, et des gens pour animer ces tables rondes. C’était aussi trouver des solutions quand des problèmes arrivaient (parfois au dernier moment).
Dans cette étape, j’ai été énormément aidé (merci merci merci) par les Ladies et les Duchess, et aussi par quelques rencontres sympas que j’ai pu faire sur Twitter (comme quoi, il en sort du bon de ce RS, des fois).
Bravo et encore merci Nicolas, JBK, Christian, Mathieu, Laïla, Juliette, Angélique, Hugo, Christophe, Zined, Rémi, Solvik et Jérôme. J’attends avec impatience le rendu final, mais je suis hyper content du travail que vous avez tous fait.
Le sticker bar
On ne fait pas un événement CNCF sans stickers ! Nous avions donc évidemment prévu un sticker bar, sur lequel j’ai disposé des stickers des technologies iconiques de la CNCF et demandé aux participants/exposants d’aller déposer les leurs.
C’était pas forcément hyper bien indiqué mais c’est quand même pas mal parti. Et j’ai épuisé tous les stickers Deezer shiny (200). Il m’en faudra plus la prochaine fois.
Bar “Le Central”
En plein milieu de la mezzanine du centre Pompidou, il y a un bar/snack. Ca aurait été dommage de s’en priver.
J’ai donc négocié (enfin, surtout Athalane en vrai) avec le prestataire qui gérait cet espace pour qu’on puisse avoir un coin avec des boissons sympa pendant tout l’événement.
Comme j’ai “campé” quasiment toute la journée sur l’espace community pour gérer ce qu’il y avait à gérer, j’ai pu tout goûter et sans mentir, c’était réellement excellent. Merci aux sponsors qui ont financé l’animation et merci à nos baristas d’un jour, c’était vraiment top.
Le jour J
Avec une grève nationale d’une ampleur sans précédent, on ne va pas mentir, on est pas parti confiants.
Mais au final l’événement s’est bien déroulé et nous avons eu quasiment 1000 personnes (ce qui était l’objectif) sur site. Des retours que j’ai pu avoir, les gens avaient l’air contents des conférences, les sponsors, contents de voir du monde passer à leurs stands.
Le traiteur était délicieux (je suis pas fan de chocolat d’habitude mais la tartelette était une tuerie, et je suis pas le seul à avoir prononcé cette phrase).
Je me suis autorisé une petite pause pour aller voir les sponsors (petit swag grab pour ma famille), puis le talk de Julie sur les secrets dans Kubernetes et j’ai pu voir que tout était bien rôdé et les salles combles.
Bravo Julie, le talk était super cool.
Je me suis même laissé interviewé par 2 journalistes d’Informatique News (disponible ici), une grande première, pour moi.
Et maintenant, dodo ?
Après 3 mois à penser KCD France 24x7, il serait probablement temps pour moi de lever le pied (ça, on verra LOL).
Car oui, organiser une conf, c’est vraiment un taf de dingue. Même juste une petite partie, comme j’ai fait.
De ce que j’ai vécu, on y pense vraiment tout le temps : le jour, le soir, le week end. Il y a des notifs Slack et des mails en permanence et tout le temps des choses à faire, à décider…
J’ai un profond respect pour le reste de l’équipe qui passé 10 mois sur l’organisation, et pas juste les 3 derniers, comme moi.
Je n’étais pas sûr de mes capacités au début de l’expérience et au final j’ai géré ma partie en quasi autonomie (sauf une fois), sujet après sujet.
Merci donc à toute l’équipe de m’avoir inclu dans cette expérience, c’était usant (restons honnêtes), mais surtout génialissime. Je ne regrette absolument pas.
Et on a de quoi être fiers.